Le temps, prendre le temps, trouver le temps long… mais quoi de plus précieux? Le temps permet de toucher du doigt le bonheur
S’ennuyer, c’est bon!
La période est sombre, mais elle a le mérite de nous laisser nous organiser, de penser, de nous faire du bien, de nous permettre de ranger nos priorités, de trouver nos valeurs, de mettre à plat notre futur et de créer. Laissons le Dr Patrick Lemoine, psychiatre, nous parler de l’ennui.
Le temps de s’ennuyer…
Le plaidoyer de Jacques Lemoine avance tous les arguments des bienfaits de ne rien faire… Penser, réfléchir, laisser libre-cours à ses envies solitaires, choisir ses priorités, travailler, créer, sont des activités essentielles, existentielles. Pour un avenir plus rose, pour un bonheur plus personnel, compatible avec celui des autres.
Le temps des questions et des réponses
En prenant le temps, nous sommes amenés à nous questionner sur ce qu’est le temps, ce qu’il représente pour nous, ce que l’on peut en faire… Mais il n’est pas question de consacrer tout son temps aux autres. Il est temps de penser à soi, à son bonheur. Les questions bien posées peuvent mener à des réponses spontanées, voire parfois à dire des « NON! » que l’on n’a jamais su dire.
Le temps de la réflexion pour l’Éducation
Les réponses du ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, Monsieur Jean-Michel Blanquer, qui a fait part de ses réflexions sur France Info, sont à ce jour incomplètes. S’il est vrai que l’école est une planche de salut pour certains, il ne faut pas oublier que pour d’autres, de vraies questions se posent. A l’image de cet ado, qui dort mal depuis l’annonce du président de la reprise des classes. Car il a PEUR: non pas des cours, non pas de ses camarades, non pas de ses professeurs, mais peur pour sa mère. Son témoignage le prouve, voir son commentaire sous l’article « Corona: Ecoles, universités fermées » d’Itinerrances.
Il faut penser, réfléchir à notre avenir: se poser les bonnes questions
C’est cette vidéo, claire, limpide, sérieuse et drôle à la fois, qui interpelle. Vous, toi, moi, nous…
Valérie Doulevant, « Grâce à vous. Et dont j’ai eu le bonheur de croiser le regard. Aux autres, qui seront touchés, je l’espère« .