La sénatrice (au centre, en noir) Françoise Cartron invitée à Bouliac par la FCPE, parents d’élèves élus de l’école
Photo: Valérie Doulevant
Au premier rang, des représentants de la mairie de Bouliac écoutant attentivement la sénatrice Françoise Cartron
Photo: Valérie Doulevant
Christian Block, délégué municipal à la mairie de Bouliac, au Développement durable, patrimoine, environnement, soulevant le problème du financement
Photo: Valérie Doulevant
Prise de parole de Laurence Giraudon, directrice de l’école élémentaire de Bouliac
Photo: Valérie Doulevant
Derniers mots autour d’un verre ce vendredi soir entre la sénatrice Françoise Cartron et Cathy Lajus (élue FCPE)
Photo: Valérie Doulevant
La refondation de l’école en France: la page est-elle tournée?
En France, le volet Éducation semble passé, le volet Finances s’ouvre, bientôt, le harcèlement à l’école…
Comment peut-on travailler si vite sur des sujets à peine évoqués dans le fond…? A peine débattus réellement?
Soit, l’école primaire a fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps, mais est-on pour autant satisfait? Les journées de grève, de protestation, les lettres ouvertes ou fermées, les articles se sont succédé, et on en reste là?
Venue de Françoise Cartron
Vendredi 15 novembre 2013, une sénatrice, Françoise Cartron, entre autres mandats, conseillère municipale à Artigues-près-Bordeaux et surtout rapporteure de la Mission commune d’information sur la réforme des rythmes scolaires (plus exactement, elle occupe les fonctions de: Vice-Présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication et elle est membre de la Délégation aux droits des femmes. Son travail parlementaire est notamment marqué par sa désignation comme rapporteure du projet de loi d’orientation et de programmation pour la Refondation de l’école de la République en 2013).
Financement communal contesté
Invitée à Bouliac par les représentants délégués de parents (FCPE), elle a accepté de répondre à certaines questions. Mais, que ressort-il de ce débat?
Rien… Chacun est ressorti avec les mêmes certitudes.
Des uns: le sort en est jeté, et tout est bien bien qui finit bien; des autres: on ne peut pas accepter cette idée de rythmes sans réfléchir plus longtemps…
A la question des représentants de la mairie de Bouliac de savoir d’où la commune allait sortir les 84000€ estimés nécessaires à la mise en place de ce dispositif, Françoise Cartron a avancé que cela ne coutait que 13000€… Guerre des chiffres, encore.
A la suggestion de commencer par ce qui semblait logique de modifier en premier lieu: les programmes à alléger, la formation correcte des futurs instit’, la différenciation de l’école maternelle et de l’école élémentaire, pas de réponse claire non plus.
Manque de détermination
A la question de Stéphanie Robin (représentante PEEP à Bouliac) de savoir pourquoi certaines mesures n’ont pas été imposées par le gouvernement au lieu de donner le choix et provoquer ce chaos, on a senti la frilosité et l’esquive de Madame Cartron.
Et bien que Madame Cartron, sénatrice, soit convaincue que le samedi matin reste LA demi-journée à mettre en place sur le temps scolaire, que les vacances d’été doivent être raccourcies d’au moins deux semaines, plus personne ne revient sur ces sujets.
Alea jacta est!
Les Français, des pantins? Peut-être pas tous, mais comment faire avancer de façon constructive cette grosse machine qu’est l’Éducation Nationale?
Valérie Doulevant
